En 2004, Sven Jalsco publie son troisième recueil de poèmes, Změna Století, le résultat de deux ans de travail laborieux, rendu compliqué par une qualité de vie médiocre et diverses affaires personnelles, notamment la disparition inexpliquée de son collaborateur et ami Laszlo Menet. Dans ses écrits, cette période est pourtant marquée par une insouciance paradoxale, et l’apparition de personnages étranges, mi-hommes mi-éléphants, évoluant dans une atmosphère brumeuse, sur leur visage la rosée d’un matin éternel.
Pour traduire cette imagerie grotesque, le trio formé par Sean Drewry, Fabrizio « Bozzi » Fenu et Vincent Roussel expérimente un nouveau dispositif live où les instrumentistes empruntent les matières des unes et des autres, rendant un paysage sonore étrange et brut créé dans l’instant.