Vincent Jehanno accumule de la bande magnétique. Vincent enregistre aussi, avec deux micros cardioïdes. On dit des enregistrements de terrain. Parce que ce qui compte, c’est le terrain. Mais aussi le cadre. Qui bouge. On dit aussi phonographie. Parce qu’il y a inscription. On y entrevoit du quotidien et des marées. Des micros et des hauts-parleurs qui relationnent. Des pure tones qui font écho. Des éthnologies qui arrivent. En cascade. Il utilise un Revox B77: la persévérance de l’appareil qui inscrit et reproduit. Et des transducteurs qui diffusent.
D’où: Points d’écoutes en variations/ Ascensions de bruit de fond/ Réalismes perturbés/ Perceptions en twist